Aujourd’hui, de nombreux enfants connaissent des difficultés d’apprentissage résumées sous le vocable “dys” : dyslexie (difficultés de lecture), dysgraphie (difficultés à écrire), dyscalculie (difficultés à calculer), dyspraxie (difficultés à coordonner ses mouvements).
Ces dysfonctionnement ont explosé depuis l’avènement de la “nouvelle pédagogie” dans les années 1950. En effet, cette pédagogie fait reposer l’apprentissages des fondamentaux, non plus sur le raisonnement analytique mais sur la visualisation. Les enfants sont invités à développer une mémoire photographique à court-terme, ils apprennent de manière intuitive, sans forcément comprendre ce qu’ils apprennent et oublient très vite.
Pour pallier ces difficultés, nous nous inspirons, au Cours Clovis, d’une méthode bien particulière : la pédagogie Nuyts !
Elisabeth Nuyts, logopédagogue à l’initiative de cette méthode, utilise la parole pour établir des connexions entre les différentes entrées du cerveau (ouïe, toucher, vue). Il est essentiel d’inciter l’élève à se parler, à s’exprimer sur ses différentes perceptions.
L’enjeu étant d’ancrer chacun dans la réalité et de partir de celle-ci pour en déduire des règles, faire des liens et se percevoir dans le monde qui nous entoure. Pour cela, l’élève, manipule, se parle, se pose des questions, établit des chemins logiques.
Les résultats sont impressionnants mais quel dommage que ce travail n’ait pas été fait dès le primaire !