Lundi 13 mai dernier, Jean-Baptiste Nouailhac participait à la Nuit de l’École, organisée par Les Républicains. Une réflexion autour de la restauration d’un système éducatif efficace et adapté aux défis de demain.
Introduite par François-Xavier Bellamy, professeur de philosophie, la soirée s’est articulée autour de 3 grands thèmes : la maîtrise des savoirs fondamentaux, l’autorité du professeur et la liberté scolaire. Des intervenants aux parcours et aux profils aussi différents que Monique Canto-Sperber (philosophe et ancienne directrice de l’ENS), Olivier Babeau (économiste), Mélody Mitterrand (fondatrice de l’école Walt), Didier Lemaire (professeur de Lettres à Trappes), Philippe Delorme, (Secrétaire général de l’enseignement catholique), Pascal Vivier (représentant du premier syndicat de l’Enseignement Professionnel) ou Elsa Grangier (Directrice générale d’Ashoka France) ont échangé autour de ces sujets.
Intervention à la Nuit de l’École : la sociologie n’est pas une fatalité
Jean-Baptiste Nouailhac est intervenu dans une table ronde au sujet de l’enseignement privé en compagnie de Guillaume Prévost, directeur général du think tank Vers le Haut et de Lisa Kamen-Hirsig, enseignante et auteur de La Grande Garderie. Lors de son intervention, le Délégué général d’Excellence Ruralités a rappelé que la sociologie n’est pas une fatalité. En témoignent les résultats de notre école-pilote : l’école peut offrir aux enfants de milieux modestes les moyens de déployer leurs talents et de choisir leur vie. Mais que cela suppose d’offrir les meilleurs outils à ceux qui en ont le plus besoin. Tous ceux qui en ont le plus besoin. y compris en dehors des grandes villes. Jean-Baptiste Nouailhac a ainsi rappelé qu’à difficultés sociales et scolaires identiques, un jeune rural a deux fois moins de chances de bénéficier des politiques d’éducation prioritaire qu’un jeune urbain. Pour assurer l’égalité de tous les enfants devant l’école, il a proposé de remplacer les critères multiples et opaques d’attribution des moyens de l’éducation prioritaire par un seul critère plus juste car traduisant les résultats du système éducatif : le taux de jeunes non insérés.
Enfin, s’agissant de la question de la liberté scolaire, le cofondateur d’Excellence Ruralités a plaidé pour que des écoles associatives innovantes à vocation sociale puissent obtenir plus facilement des financements publics afin que l’école privée puisse jouer un véritable rôle d’innovation pédagogique au service des plus modestes.